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bouygues immobilier - Page 6

  • LE GRAND PROJET DE VANVES SUR LE TERRAIN COCHE/BRIAND/DIDEROT ATTRIBUE A BOUYGUES IMMOBILIER

     

     

    Avec la désignation du lauréat par le conseil municipal, moins d’un an après le lancement d’une consultation préalable à la cession de ses terrains situés entre les rues René Coche, Aristide Briand et Diderot, le maire n’a pas caché sa volonté de ne pas attendre que la MGP (métropole du Grand Paris) ne s’en occupe à sa place. C’est la seconde décision importante prise par le conseil municipal du 18 Mars dernier

    La consultation avait été lancé par le conseil municipal du 27 Mars 2013 en confiant une mission d’assistance à Seine ouest Aménagement  (SOA) 24 équipes avaient répondues en déposant un dossier de candidatures. 6 équipes avaient été retenus autour de 6 promoteurs - BNP Paribas, Bouygues Immobilier, Cogedim et Ogic, Crédit agricole et Akerys, Icade Promotion et Sefri Cime -  auditionné à la mi-Novembre 2013. Seine Ouest Aménagement leur avait adressé, ensuite, un questionnaire pour avoir des précisions sur la répartition des logements, la densité de l’opération, la durabilité dans le temps et les coûts de  gestion des constructions et des aménagements paysagers, les garanties environnementales, l’aménagement intérieur des logements, la localisation des logements sociaux, l’ouverture à usage public des espaces extérieurs… auquel ses sociétés devaient répondre pour la mi-Janvier 2014.

    L’objectif était de concevoir un quartier favorisant des immeubles de logements de constructions contemporaines, avec des matériaux durables,  avec des toitures terrasses végétalisées, agencés autour de placettes et de jardins selon le concept du « jardin japonais » avec des percées visuelles, une végétation à vertue dépolluante, avec le souci de garantir une continuité ou une fluidité entre les espaces intérieurs et extérieurs, avec notamment de larges baies vitrées, des balcons, des terrasses.  Il insistait sur la nécessité de privilégier les grands logements afin de répondre aux demandes des familles vanvéennes. Ainsi la proportion de logements devait atteindre 65% pour les 3,4 et 5 pièces. Un parking de 70 places devait être prévu 

    La commission, après présentation des conclusions de l’analyse des offres menée par Seine Ouest Aménagement, a choisi le 4 Mars dernier (par 9 voix sur 12)  Bouygues Immobilier  avec l’architecte Kengo Kuma et le paysagiste Michel Desvignes. La surface de plancher de ce projet est de 10 459 m2 (158 logements) dont 2614 m2 de logements sociaux (36). Kengo Kuma est un architecte majeur de la scène internationale, réputé pour la finesse et l’élégance de son architecture. Cet architecte japonais a su se nourrir, entre autres, des traditions architecturales de son pays, l’intelligence de son interprétation lui permettant aujourd’hui de proposer une architecture contemporaine, flexible et ouverte, en parfaite adéquation avec le thème de l’opération, faite de matériaux naturels, composées d’espaces aériens et ouverts où filtre la lumière. Michel Desvignes est une figure incontournable parmi les paysagistes français les plus reconnus. Il représente indéniablement une garantie pour l’insertion du projet et la qualité des espaces libres. « L’intelligence du duo architecte-paysagiste, tous les deux réputés pour la qualité et l’élégance de leurs conceptions, nous paraît être à lui seul un gage de qualité » selon SOA. Ainsi ce projet se   caractérise par des volumes R+4 fragmentés, dotés de rives de toîtures étendues, ménageant des percées visuelles sur le jardin japonais intérieur. Les matériaux utilisés seront de la pierre reconstituée, du bois et du verre. Le projet a été conçu avec un objectif de performance énergétique EFFINERGIE + (supérieur de 20°% à l’application de la RT 2012 qui constitue la norme. Le  coût de ce projet est 16 505 000€  et il intègre la mise en oeuvre d’un mécanisme d’aide en faveur des primo-accédants avec une réduction de 20% sur le prix de centre sur 10% du programme de logement en accession.

    Le maire a toujours dit que « Le terrain A.Briand n’est pas une réserve foncière, mais il est actif puisqu’il (a été)  occupé par des équipements pubics » Il a accueillit les bâtiments de l’ex-CPAM 92 et l’ex-DDE dont une partie a servi à accueillir  l’école élémentaire du centre pendant les travaux de l’îlot Cabourg, et la mission Tramway, le Conseil Général ayant prévu à un moment  la construction d’une Unité Territoriale rue René Coche dont l’étude de faisabilité devait être lancée pour des travaux de constructions en 2014/15. En aucune sorte il ne s’agit de « bijoux de famille » alors que  son opposition dont les verts l’accusaient « de brader les affaires de famille à un promoteur » et d’avoir « privilégié des choix architecturaux discutables ». Les socialistes qui auraient souhaité  que des équipements soient prévus (salle polyvalente, gymnase) avaient fait un choix différent avec le projet Cogedim Ogic. Celui-ci  s’était attaché la collaboration d’une figure incontournable de l’architecture française avec Jean Michel Vilmotte qui se distingue par l’élégance de son écriture architecturale. Le principal atout de ce projet était la clarté de son plan masse, malgré une approche urbaine moins audacieuse. Il proposait de rendre public les jardins, mais rélégait le jardin japonais à des considérations esthétiques, et de mettre en valeur la chapelle Larmeroux.

  • VANVES CONCERNE DE PRES PAR LA TOUR TRIANGLE ET SURTOUT EST/GRAND PARC

     Il est vrai  que le silence de la mairie de Vanves est assourdissant sur ces projets depuis de nombreux mois alors que son maire comme son collégue d’Issy les Moulineaux ont été entendu par la commission ad hoc d’attribution de l’exploitation du Parc des Expositons. Mais peut être en apprendra t-on plus puisque la tour Triangle et le parc des Expositions reviennent devant le Conseil de Paris lundi 8 et mardi 9 Juillet, avec la révision simplifié du PLU entraînée par cette opération Triangle, l’avenant n°8 au contrat d’exploitation et le choix du concessionnaire. Mais ce ne sera pas le cas pour la modification du PLU de Paris entraînée par l’aménagement de la partie Est/Grand Parc lié à cette tour qui accueillera un hôtel et un centre des congrés. Or ces deux équipements devraient se trouver sur la partie vanvéenne du parc des Expositions

     

    Rappelons tout d’abord que la commission ad hoc  s’est prononcée pour  Viparis  grâce aux voix des élus PS,  PC, PRG, alors que  EEELV s’est abstenu, l’UDI n’a pas participé au vote, l’UMP ayant boycotté la réunion au motif « qu’Anne Hidalgo avait démissionné de la présidence de la commission d’attribution, composé de  14 élus, sans explication satisfaisante ». Ensuite, lors du Conseil d’Arrondissement du XVéme qui s’est déroulé le lundi 1er Juillet où l’UMP et l’UDI qui ont la majorité, n’ont pas participé au vote sur le choix de l’exploitant du parc, et ils se sont prononcés contre l’avenant et la révision simplifiée du PLU en même temps  motivé longuement par le maire Philippe Goujon. Il aurait repris tous les arguments des associations qui combattent ce projet de tour et souhaitent un vote négatif du conseil de Paris.

     

    Il se serait inquiété des projets de la mairie de Paris concernant le 15éme arrondissement dont la destruction de l’hôtel Pullman (ex-Sofitel Sévres), des transformations prévus du côté de l’Aquaboulevard, de l’héliport et du projet d’une autre tour… qui se trouverait à Issy les Moulineaux dans le secteur dit Guynemer où comme par hasard, Unibail-Rodamco et La Mondiale sont propriétaires de bureaux devenus obsolétes. Il se trouve que Bouygues Immobilier avec le studio d'architecture néerlandais « Un Studio » ont  fait une proposition d'aménagement pour ce secteur avec une tour de 194 mètres de haut implantée entre les rues Guynemer et Colonel Pierre Avia, complétée par un ensemble d'immeubles bas. « L'idée moteur du projet de cette tour bioclimatique,  est la gestion optimale de l'énergie, par le biais d'une aération contrôlée de la tour, ou encore par la présence de cellules photovoltaïques sur la façade » expliquent ses architectes

     

    Comme quoi, les tours ne vont pas manquer dans ce quartier Balard-Porte de Versailles. Mais revenons au parc des expositions où il se déroule des choses très intéressantes : L’avenant n°8 du contrat d'exploitation,  prévoit que d’extraire des 35,7 ha du parc soumis à la concession, les emprises prévues respectivement pour la réalisation de la Tour Triangle (7 435 m2 le long de l’avenue Ernest Renan où passe le tramway T2,  comprenant une partie du pavillon 1.1 de 6000 m2 à démolir et un espace logistique de 1 435 m2 ) et du jardin public (prévu sur une emprise de 3 780 m2 au sud du Bd Victor utilisé comme terrasse logistique) qui représente à peine 2,7% de la surface totale du parc. Les travaux dont la date de démarrage est fixé au 15 Juillet 2013,  à hauteur de 453,8 M€ seront supportés par le concessionnaire choisi par le Conseil de Paris et prévoient notamment la démolition d’une partie du hall 1 et de la passerelle piétonne existante entre les halls 1 et 2, avec  la construction d’une nouvelle passerelle piétonne le long du Bd périphérique.  Enfin, la révision simplifié du PLU doit permettre de déroger  plafond de 37 m auquel sont astreintes les nouvelle constructions comme c’est le cas pour la Tour Triangle qui devrait s’élever à 180 m.

     

    Viparis qui devrait être choisi par le Conseil de Paris,  supportera ses travaux. Il s’est engagé dans un programme ambitieux de transformation du parc avec un architecte coordonnateur pour l’ensemble du site (Valode et Pistre), 3 grands noms de l ’architecture pour traiter les halls : Dominique Perrault pour le hall 1 avec une nouvelle façade, Christian Portzamparc pour les halls 2 et 3 qui seront partiellement démolis, Jean Nouvel pour la création d’un nouveau hall 6 plus fonctionnel qui remplacera les halls 6 et 8 existant. Ces deux architectes coordonnateurs ont prévu la création d’une vaste agora à l’entrée principale du parc qui constituera une plateforme d’orientation et de distribution des cheminements, et ont portée une grande attention aux interfaces périphériques : Kiosques, jardins thématiques avec des plantations au concept innovants (jardins de fils ?...), toitures végétalisées … tout en prévoyant 2600 m2 de commerces, un nouveau bâtiment administratif.

     

    Valode et Pistre devraient intervenir sur la façade du Palais Sud (7) où est prévu le centre de congrés  de 10 700 m2 situé en hauteur sur le parking avec un toit ajouré. L’hôtel de 14 500 m2 qui devrait comporter 440 chambres dont 370 deux étoiles et 70 trois étoiles devrait être construit prés de la porte de la Plaine, entre le Palais Sud, l’hôtel Mercure et la place des Insurgés de Varsovie. Ces projets ont été inscrits dans le secteur Est/Grand Parc qui a fait l’objet d’une seconde enquête publique dont le rapport du commissaire enquêteur n’a pas encore été remis. Selon le collectif d’associations qui ménent le combat contre la Tour Triangle,  « la ville se serait arrangés pour faire en sorte que ce rapport ne soit pas disponible dés maintenant, en ne répondant pas aux questions du commissaire enquêteur, ce qui a fait prendre un retard de six semaines. Et elle accuse celui-ci d’avoir demandé des délais supplémentaires, tout en annonçant que ce document serait accessible courant Juillet alors que l’enquête publique s’est terminée le 15 Avril ». La régle veut que ce document soit disponible au public au bout d’un mois, que les associations prennent pour « une volonté de mal faire, voire de ne pas informer le public ». La délibération devrait être soumise au Conseil de Paris en Octobre

  • LA CHAPELLE LAMEROUX DE VANVES : UNE RESTAURATION ENTIEREMENT VANVEENNE

    Les travaux de restauration de la chapelle Larmeroux ont été inauguré hier matin par Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves avec Isabelle Debré (UMP), Sénateur et 1ére Maire adjoint et André Santini (UMP), député de la 10éme circonscription (Vanves/Issy) avec Guy Janvier (PS) Conseiller Général de Vanves, de nombreux élus de la majorité et de l’opposition muinicipale, les entreprises qui ont financées au titre du mécénat (Altarea Cogedim, Bouygues et le groupe Dimension) et les maitres d’œuvres, tous vanvéens : L’architecte Véronique Azéra et l’entreprise, Rossi.

     

    Il était 11H30 lorsque les invités sont entrés dans cette chapelle complétement rénovée. « C’est un moment parrticulièrement important. Surtout lorsqu’on connaissait ce lieu, voilà peu de temps, clairsemé de trous et  dans un état moyen vu de l’extérieur, l’horloge en panne, lieu de stockage laissé à l’abandon par la force des choses, vu de l’intérieur. Tout cela a bien changé » a reconnu d’emblée le maire dans son discours à propos de cette chapelle, geste architectiral qui marque son quartier, et qui a reçu le label architectural du XXIéme siécle récemment. Il a rappelé l’historique de cetre chapelle, construite par les fréres marme, Paul et Marcel, au début des années trente, avec la créche et la maison de retraites « pour faire cohabiter différentes générations ». Il est passé rapidement sur sa période noire durant laquelle certains vanvéens commençaient à réagir dans les derniers temps sur cet abandon de ce patrimoine architectural des années trente, notamment parmi l’aumonerie des maisons de retraite et ses visiteurs, en essayant d’y sensibiliser justement la ville qui a réagit et chercher des solutions pour financer un chantier dont le coût était disuassif (700 000 €).  

     

    Il a reconnu que la ville n’a pas mis un sou, car la moitié a été financée par la dotation parlementaire (36 000 €) grâce à André Santini  et la dotation partlementaire, et trois entreprises (Altarea Cogedim, Bouygues Immoblier et le groupe Dimension) qui ont financé chacune à hauteur de 80 000 €, et l’autre par les fonds propre de la maison de retraites. Par contre ce sont des vanvéens qui ont mené à bien ce chantier de restauration, avec Véronique Azera comme architecte et Rossi comme entreprise générale, qui a dû contacter Saint Gobain pour la restauration des 333 petits vitraux dont la fabrication était soustraitée en Chine. Elle a pu en récupérer 70% dans un premier temps, mais attendre pour obtenir le reste car un container s’était perdu, qui a dû dfaire le tour du monde,  avant d’arriver à bonne destination. « Au-delà de l’accueil des offices religieux – car cette chapelle est toujours consacrée – ce sera un lieu de rencontres, de cultures, un espace de vie ouvert vers le quartier » a indiqué le maire. Les mécénes ont eu droit à la parole, Altarea  Cogedim expliquant que « ce n’est pas une première pour cet acteur de la vie locale attaché aux bâtiments existant, à la qualité du patrimoine », Bouygues Immobilier parlant « de la dimension intergénérationnelle et de la volonté d’un promoteur-constructeur de laisser une trace », le groupe Dimension qui s’est réjoui de voir un maire comme celui de Vanves « s’impliquer totalement dans les projets d’urbanisme ».  André Santini a fait part de ses regrets alors qu’il est pratiquement intervenu sur tous les bâtiments religieux de sa ville pour les détriiote, les rénover et les restaurer : « C’est extrêmement important ce que Vanves a fait avec les promoteurs.  Je n’y ai pas réussi à Issy les Moulineaux sauf pour l’église Sainte Lucie.  Il y a un vivier dont je saurais m’inspirer ».